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Deux semaines avec le diable – Launceston

Trois jours passés à Launceston – principalement à randonner autour de la ville. Le confort et la sympathie du Bed & Breakfast de Hi George étaient simplement sensationnels.

Le nombre d’habitants de Launceston est comparable à celui de Luxembourg ville, et pourtant on peut manger en ville 24h/24 et magasiner 7j/7 jusqu’à minuit – au supermarché du coin.

Le must, selon moi, à Launceston, c’est bien The Cataract Gorge Reserve. J’y suis même allé deux fois et durant mes périples. j’y ai perdu trace d’un chemin de randonnée et j’ai commencé à marcher le long d’une rivière, ce qui a continué en escalade et sauts au dessus de l’eau présente entre les roches (et je le referais bien!). On peut passer de longues heures à marcher jusqu’à Trevallyn State Recreation Reserve.

bridge Launceston Many rivers to cross
River
Real pizzeria birdie
Cataract Gorge Reserve dam lake
dam lake

La découverte de cette réserve à proximité de la ville m’a fait apprécier cet endroit car je sais qu’à chaque instant on peut s’échapper de la civilisation.

Deux semaines avec le diable – jour 9

Cette journée s’est passée hors des senties battus qui sont reconnus pour le tourisme, mais cette journée à été celle du tourisme responsable. L’endroit que j’ai visité est totalement interdit car les terrains sont privés et appartiennent à une compagnie d’exploitation forestière dont le but est de récupérer un maximum de bois en faisant un minimum d’efforts. Comment? Il suffit de bombarder la forêt de Napalm et seuls les grand arbres ne brûlent pas, multi-centenaires et qui serviront à fabriquer de la pâte à papier qui contribuera au fonctionnement de la bureaucratie japonaise. Ensuite ces arbres d’une rare essence seront remplacés soit par des vergers, soit des forêts à monocultures.

Cette rainforest est la plus belle que j’ai visité (mais aussi la plus hostile, avec des bêtes qui s’accrochent à nous et nous sucent le sang comme des vampires), j’ai rempli ma bouteille d’eau depuis l’eau d’un ruisseau: rares sont les endroits sur terre où cela reste possible aujourd’hui.

native tasmanian rainforest tree trunk
cascade Feather

Puis, retour tranquille vers Launceston…

Merci Dave pour ce tour passionnant et engagé!

Deux semaines avec le diable – jours 7 et 8

Septième lever sur l’île du diable, de bonne heure, le voyage continue après cette journée de pause.

Pour l’anecdote, certains chocolats chaud que l’on peut trouver en Australie sont dégoûtants – de la crème mélangée à de la vapeur d’eau, avec une millidose de chocolat, mais cela est vite oublié car la randonnée qui m’attend à Cape Raoul (à proximité de St Arthur, ancienne prison où les anglais envoyaient les mendiants qui avaient volé un morceau de pain…) va être géniale (et l’a été!).

Ensuite, nous avons visité des curiosités locales qui sont des formations rocheuses peu courantes: Devils Kitchen et Tasman Arch.

Puis la journée s’est terminée comme d’ordinaire, à monter les tentes et préparer un feu pour le campement.

cliff
cliff

Huitième lever sur l’île, toujours aussi passionant!

Direction le parc Freycinet National Park où j’ai escaladé (avec un suédois, une écossaise ayant récemment emménagée à Melbourne et Dave notre guide) le Mont Amos – escaladé est peut-être un peu abusé, mais certaines parties étaient un peu plus que de la marche. Du haut de ses quelques centaines de mètres, on assiste à une vue imprenable sur les baies aux alentours qui ne fait rien regretter de l’effort accompli. Une rencontre avec un wallaby a eu lieu lors de la descente, mettant encore plus d’authenticité au voyage.

cute wallaby

Après l’effort, le réconfort, et donc: picnic sur la plage! Je me suis laissé tenter par un dessert que faisait un Brisbanais: une tartine de Nutella sur laquelle on rajoute de la confiture de fraise – et bien – j’aime bien!

L’après midi, nous sommes allés visiter Nature World, seul endroit où j’ai vu des Diables de Tasmanie. Malgré les animaux qui sont toujours plaisants à voir, je n’ai pas trop apprécié la politique de ce parc, où le garde fait toucher les animaux aux visiteurs – j’ai refusé et il avait l’air surpris.

birdie Tasmanian devil
snake kangaroo

La journée s’est terminée à faire du camping sauvage dans une forêt d’eucalyptus, après la pluie. Les essences ressortaient et je me sentais au paradis! Et dire que les koalas passent leur temps dans ces arbres, je suis jaloux :).

Deux semaines avec le diable – jour 6

Arrivée à Hobart ou je me suis permis de lancer une laveuse (en faisant attention à mon dos car ces machines pèsent lourd 🙂 )

Lors de mon passage, j’ai visité le festival des bâteaux en bois (Wooden boat festival) où l’on pouvait lire sur un menu une assiète de poisson à partager pour $2550 – on imagine que le séparateur des décimales s’est égaré en chemin.

Wooden boat festival Wooden boat festival, Hobart
Wooden boat festival Wooden boat festival, Hobart

J’ai ensuite joué à photographier une fontaine à jet d’eau, puis j’ai rencontré un couple d’allemands qui parcourent toute l’Australie à vélo; et comme par hasard au même moment j’ai croisé un jeune homme de Melbourne qui passe ses vacances en solitaire sur son bicycle à pédales sur lequel il a soudé un accroche remorque lui permettant d’attacher une remorque de voiture et transporter 200 kg (dans les montagnes de Tasmanie! :O)

La montagne que l’on voit sur l’arrière plan de Hobart est le Mount Wellington, culminant à 1280 mètres d’altitude et a souvent la tête dans les nuages.
Fountain in Hobart German tourists' bicycles
Hobart, Tasmania

Deux semaines avec le diable – jour 5

Au petit matin, une surprise de taille:

bread baked on camp fire
Un pain fait au four – enfin presque – grâce aux braises.

La forme était donc au rendez vous pour la visite du parc Mount Field National Park qui a permis de voir d’autres forêts et cascades, accompagnés d’arbres (grands) et eaux. Ensuite, direction Hobart où nous sommes arrivés aux heures de pointes alors que le festival des bâteaux en bois avait commencé, ce qui provoqua quelques kilomètres de ralentissements qui m’auraient rendu fou si j’avais été au volant pour arriver à 1280m d’altitude sur le mont Wellington, qui était dans les nuages et empêchait la vue de Hobart de la haut. Le périple s’est terminé sous la douche à Hobart: cinq jours sans douche c’est quand même difficile, malgré les lavages corporels en rivière et lacs (sans savon pour ne pas polluer).

cut tree