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Bienvenue au Moien Âge

Le retour au pays a été un choc: je suis suis échappé dans l’hémisphère sud afin d’éviter la neige, et selon ce qu’on m’a dit, le seul jour où de la neige est tombée était au printemps, le jour de mon retour.

Heureusement, malgré cet accident de climatique, le temps a vite changé et l’été a remplacé l’hiver en l’espace de deux jours.

Il m’a fallu quelques secondes avant de réussir à sortir un mot en Français.

Fini les grands espaces donnant l’impression d’être in pionnier, ma TODO list est à nouveau sur le devant de la scène.

Le plus surprenant est que les autres à la maison n’ont laissé mourir qu’une seule plante, et que les locaux étaient rangés et propres.

Ce n’est qu’un retour, et je compte bien y retourner; en voilier ce serait bien!

Retour vers Sydney

Lors de mon troisième passage à Sydney, il pleuvait pour la troisième fois. Mais cette fois ci c’était la dernière pluie Australienne avant mon départ pour Dubai.

J’avais froid et j’avais de sérieux doutes en voyant le thermomètre indiquant 30 degrés; que j’ai du accepter après avoir vu une confirmation de la température ambiante.

En plein milieu du quartier d’affaires durant les heures de pointes, j’ai été surpris à plusieurs reprises par des personnes qui se sont excusées d’avoir marché sur mon chemin, me barrant ma route à moins de deux mètres.

À l’exception des ferries, les transports publics à Sydney me paraissent incohérents, à défaut de ne pas dire préhistoriques ou stupides. Cette incohérence se ressent aussi bien au niveau du paiement, des voyages et de la tarification:
– au niveau des moyens de paiement, pas de carte de crédit acceptée ni de retour de change supérieur à 20 dollars dans les automates.
– si l’on souhaite effectuer un trajet urbain combinant train, ferry et bus, soit il faut s’arrêter à chaque correspondance et se munir d’un billet pour la partie suivante du trajet ou bien à défaut acheter un pass illimité – qui néanmoins n’autorise pas certaines destinations.
– Effectuer un trajet vers l’aéroport à 15 minutes coûte plus cher que de se rendre à une destination à trois heures de distance.

J’ai opté pour le pass et parcouru quelques lignes de ferry de la ville afin de découvrir et capturer des points de vue, pour finir à Darling Harbour afin de visiter le musée national maritime. J’ai été pour la première fois de ma vie dans un sous marin.

Statue d'oiseau Tasman light
HMAS Vampire HMAS Onslow
HMAS Onslow
Sydney harbour bridge Sydney harbour bridge

J’en ai profité pour retrouver un groupe de CouchSurfing et on a passé une soirée bien sympathique.

Niveau cuisine, étant fan de cuisine asiatique, j’en ai eu pour mes papilles gustatives en entrant dans un restaurant coréen où aussi bien le menu que les personnes étaient coréens.

Le dernier jour, je suis allé me baigner avant de repartir vers l’aéroport et embarquer, avec ma serviette mouillée.

Les Blue Mountains

The Blue Mountains sont à deux heures de Sydney et accessibles par un train qui circule à fréquence régulière pour un tarif tout à fait honorable de 11$ Australiens. Dès que l’on arrive après Emu Plains, le décor change radicalement pour laisser place à des montagnes… bleues! En effet, les essences d’eucalyptus donnent une impression bleuâtre. Le coucher de soleil fut sensationnel!

À l’origine, certains prisonniers anglais incarcérés sur le continent Austral pensaient que de l’autre côté de ces montagnes infranchissables se trouvait la Chine et nombreux sont ceux qui ont tenté au périple de leur vie de se rendre de l’autre côté, où finalement, l’environnement est bien plus hostile et sec.

En une journée, j’ai enchaîné les circuits pédestres : soit un circuit de 8h, 6h et de 4h. Dans l’après-midi le temps s’est violemment dégradé (orage, pluie battante, brouillard) après avoir assisté à un spectacle impliquant de gros nuages descendant du haut de la montagne, mais cela n’a pas stoppé dans mon élan car j’étais bien équipé et pris toutes les précautions, comme ralentir mon rythme ou utiliser mes deux mains pour m’agripper aux roches, et plus l’endroit est très fréquenté. En raison de l’humidité, j’ai fortement limité le nombre de photographies prises au long du chemin pour éviter de salir et d’endommager mon équipement, mais à défaut j’ai marché une partie de mon trajet avec un local passionné de photographie.

Le soir, le brouillard était tellement dense que j’ai cru un instant me trouver au petit Grand Duché par une journée hibernale et extrêmement embrumée, au détail de la température qui était supérieure de 15 degrés par rapport à la Luxembourgeoise. Après avoir mangé une pizza pleine de graisse (appréciable après une journée en plein air et en présence d’intempéries), j’ai fait connaissance avec un officier des douanes qui était venu voir le festival de Jazz de Katoomba; et ce dernier m’a donné toutes les astuces (légales) pour pouvoir voyager en first class ou rester après l’expiration du visa sans être inquiété.

Le lendemain mon programme était d’aller essayer quelques attractions pour la photographie, telle que des passages dans le train le plus pentu du monde ou une traversée en téléphérique, mais le brouillard ne s’était pas levé. J’ai donc décidé de partir dès le matin pour Newcastle.

Papillon Montagnes Bleues
Cascade

Airlie Beach

Les Whitsunday Islands sont un groupe de 74 îles dont certaines font partie d’un parc naturel autour de la grande barrière de corail où les amateurs de plongée sont aux anges.

J’y j’ai trouvé ce que je voulais, auprès de la Whitsunday Marine Academy: une école de voile et donc je n’ai que pu en profiter! Le plus amusant, c’est que j’avais trouvé cette école sur Internet avant de partir du Luxembourg et au final j’ai toqué à leur porte sur place. L’instructeur était sensationnel et avait des astuces mnémotechniques incroyables. La formation s’effectue en deux parties: introduction et competent crew.

L’introduction à la voile s’est faite sur un vaisseau remarquable: Eureka II – 60 pieds de long, il est impliqué dans la prestigieuse compétition Sydney-Hobart. Comme un cyclone se formait au large, le vent était de la partie et la navigation se faisait à 30 nœuds et l’on tanguait de 45 degrés. Les compagnons de voyage étaient tous des gens incroyables mais je plains la fille Irlandaise qui était malade tout au long du trajet. Les quelques plongées dans la barrière de corail (grâce à une combinaison contre les piqûres mortelles de certaines méduses) ont été sensationnelles aussi – certains seront peut-être jaloux quand je leur raconterai ce que j’ai vu parmi les poissons de toutes les couleurs et toutes les tailles nageant autour des coraux dansants dont certains mesurent plusieurs dizaines de mètres, le tout à proximité des dauphins et tortues.

Je suis ensuite parti quelques jours plus au sud, au niveau de la côte du Capricorne (car située au niveau du tropique du Capricorne) pour revenir ensuite finir mon apprentissage maritime.

Et pour finir, voici quelques images sélectionnées:

Airlie Beach
Sailing in the Whitsundays Whitsundays
Whitsundays Whitsunday Islands
Rainbow in the Whitsundays from Eureka II sailing boat
from Eureka II sailing boat Airlie Beach beach walk Airlie Beach Airlie Beach

Deux semaines avec le diable – l’extrême Nord

Un ciel magnifique m’a accompagné au long du trajet.

Tasmanian sky Spirit of Tasmania Ferry

Et bien, Devonport n’a rien de particulier, si ce n’est que c’est la gateway du Ferry Spirit of Tasmania. J’y ai certainement dormi à l’endroit le plus vétuste de ma vie où les douches m’ont plus fait penser aux douches des camps nazis et le lieu était rempli de Koréens travaillant à la récolte des fruits sur leur visa Working Holiday. Il y a tellement de touristes qu’à peine sorti, des policiers ont patrouillé et m’ont demandé si tout allait bien.

Stars Sea and East Devonport
Devonport's Lighthouse bynight

Le lendemain matin, lever de bonne heure afin d’attraper le Ferry pour Melbourne qui embarque à 9 heures, pour débarquer à 19h.

Le trajet fut bien sympathique, j’ai partagé ma table avec une dame que je pensais seule, mais qui était accompagnée par son mari (je suppose) et un ami; qui a exposé au Festival des bateaux en bois de Hobart. On a donc beaucoup parlé de bateaux au long du trajet, ce qui renforce mon envie de faire le pas vers ce monde 🙂

Cargo Boat Boat transporting cars
Boat Another boat

L’arrivée dans la baie de Melbourne s’est sentie d’un coup de chaud; en l’espace de 30 secondes, la température extérieure est montée à 38 degrés.

Melbourne Skyline

À bientôt pour de nouvelles aventures!

Deux semaines avec le diable – Launceston

Trois jours passés à Launceston – principalement à randonner autour de la ville. Le confort et la sympathie du Bed & Breakfast de Hi George étaient simplement sensationnels.

Le nombre d’habitants de Launceston est comparable à celui de Luxembourg ville, et pourtant on peut manger en ville 24h/24 et magasiner 7j/7 jusqu’à minuit – au supermarché du coin.

Le must, selon moi, à Launceston, c’est bien The Cataract Gorge Reserve. J’y suis même allé deux fois et durant mes périples. j’y ai perdu trace d’un chemin de randonnée et j’ai commencé à marcher le long d’une rivière, ce qui a continué en escalade et sauts au dessus de l’eau présente entre les roches (et je le referais bien!). On peut passer de longues heures à marcher jusqu’à Trevallyn State Recreation Reserve.

bridge Launceston Many rivers to cross
River
Real pizzeria birdie
Cataract Gorge Reserve dam lake
dam lake

La découverte de cette réserve à proximité de la ville m’a fait apprécier cet endroit car je sais qu’à chaque instant on peut s’échapper de la civilisation.

Deux semaines avec le diable – jour 9

Cette journée s’est passée hors des senties battus qui sont reconnus pour le tourisme, mais cette journée à été celle du tourisme responsable. L’endroit que j’ai visité est totalement interdit car les terrains sont privés et appartiennent à une compagnie d’exploitation forestière dont le but est de récupérer un maximum de bois en faisant un minimum d’efforts. Comment? Il suffit de bombarder la forêt de Napalm et seuls les grand arbres ne brûlent pas, multi-centenaires et qui serviront à fabriquer de la pâte à papier qui contribuera au fonctionnement de la bureaucratie japonaise. Ensuite ces arbres d’une rare essence seront remplacés soit par des vergers, soit des forêts à monocultures.

Cette rainforest est la plus belle que j’ai visité (mais aussi la plus hostile, avec des bêtes qui s’accrochent à nous et nous sucent le sang comme des vampires), j’ai rempli ma bouteille d’eau depuis l’eau d’un ruisseau: rares sont les endroits sur terre où cela reste possible aujourd’hui.

native tasmanian rainforest tree trunk
cascade Feather

Puis, retour tranquille vers Launceston…

Merci Dave pour ce tour passionnant et engagé!

Deux semaines avec le diable – jours 7 et 8

Septième lever sur l’île du diable, de bonne heure, le voyage continue après cette journée de pause.

Pour l’anecdote, certains chocolats chaud que l’on peut trouver en Australie sont dégoûtants – de la crème mélangée à de la vapeur d’eau, avec une millidose de chocolat, mais cela est vite oublié car la randonnée qui m’attend à Cape Raoul (à proximité de St Arthur, ancienne prison où les anglais envoyaient les mendiants qui avaient volé un morceau de pain…) va être géniale (et l’a été!).

Ensuite, nous avons visité des curiosités locales qui sont des formations rocheuses peu courantes: Devils Kitchen et Tasman Arch.

Puis la journée s’est terminée comme d’ordinaire, à monter les tentes et préparer un feu pour le campement.

cliff
cliff

Huitième lever sur l’île, toujours aussi passionant!

Direction le parc Freycinet National Park où j’ai escaladé (avec un suédois, une écossaise ayant récemment emménagée à Melbourne et Dave notre guide) le Mont Amos – escaladé est peut-être un peu abusé, mais certaines parties étaient un peu plus que de la marche. Du haut de ses quelques centaines de mètres, on assiste à une vue imprenable sur les baies aux alentours qui ne fait rien regretter de l’effort accompli. Une rencontre avec un wallaby a eu lieu lors de la descente, mettant encore plus d’authenticité au voyage.

cute wallaby

Après l’effort, le réconfort, et donc: picnic sur la plage! Je me suis laissé tenter par un dessert que faisait un Brisbanais: une tartine de Nutella sur laquelle on rajoute de la confiture de fraise – et bien – j’aime bien!

L’après midi, nous sommes allés visiter Nature World, seul endroit où j’ai vu des Diables de Tasmanie. Malgré les animaux qui sont toujours plaisants à voir, je n’ai pas trop apprécié la politique de ce parc, où le garde fait toucher les animaux aux visiteurs – j’ai refusé et il avait l’air surpris.

birdie Tasmanian devil
snake kangaroo

La journée s’est terminée à faire du camping sauvage dans une forêt d’eucalyptus, après la pluie. Les essences ressortaient et je me sentais au paradis! Et dire que les koalas passent leur temps dans ces arbres, je suis jaloux :).

Deux semaines avec le diable – jour 6

Arrivée à Hobart ou je me suis permis de lancer une laveuse (en faisant attention à mon dos car ces machines pèsent lourd 🙂 )

Lors de mon passage, j’ai visité le festival des bâteaux en bois (Wooden boat festival) où l’on pouvait lire sur un menu une assiète de poisson à partager pour $2550 – on imagine que le séparateur des décimales s’est égaré en chemin.

Wooden boat festival Wooden boat festival, Hobart
Wooden boat festival Wooden boat festival, Hobart

J’ai ensuite joué à photographier une fontaine à jet d’eau, puis j’ai rencontré un couple d’allemands qui parcourent toute l’Australie à vélo; et comme par hasard au même moment j’ai croisé un jeune homme de Melbourne qui passe ses vacances en solitaire sur son bicycle à pédales sur lequel il a soudé un accroche remorque lui permettant d’attacher une remorque de voiture et transporter 200 kg (dans les montagnes de Tasmanie! :O)

La montagne que l’on voit sur l’arrière plan de Hobart est le Mount Wellington, culminant à 1280 mètres d’altitude et a souvent la tête dans les nuages.
Fountain in Hobart German tourists' bicycles
Hobart, Tasmania

Deux semaines avec le diable – jour 5

Au petit matin, une surprise de taille:

bread baked on camp fire
Un pain fait au four – enfin presque – grâce aux braises.

La forme était donc au rendez vous pour la visite du parc Mount Field National Park qui a permis de voir d’autres forêts et cascades, accompagnés d’arbres (grands) et eaux. Ensuite, direction Hobart où nous sommes arrivés aux heures de pointes alors que le festival des bâteaux en bois avait commencé, ce qui provoqua quelques kilomètres de ralentissements qui m’auraient rendu fou si j’avais été au volant pour arriver à 1280m d’altitude sur le mont Wellington, qui était dans les nuages et empêchait la vue de Hobart de la haut. Le périple s’est terminé sous la douche à Hobart: cinq jours sans douche c’est quand même difficile, malgré les lavages corporels en rivière et lacs (sans savon pour ne pas polluer).

cut tree